Vaporisateur Weed : Comment ça marche ?
Le cannabis est une plante qui tire son origine du chanvre Cannabissativa et dont les feuilles, l’huile et la résine, traditionnellement, se fument sous forme de joint. Apparu dès la fin des années 70 aux États-Unis, un nouveau mode de consommation semble, depuis quelques années, trouver sa place petit à petit dans de nombreux pays : la vaporisation. Cet article va donc vous expliquer d’abord la différence entre ces deux modes de consommation, puis vous détailler le principe de fonctionnement d’un vaporisateur de cannabis en vous montrant les différents types de vaporisateurs qui existent.
Différences entre combustion et vaporisation
Deux raisons principales se dégagent pour expliquer la popularité croissante de la vaporisation. Tout d’abord, elle est meilleure pour la santé. En effet, la combustion de matières végétales est nocive pour l’organisme, car de nombreuses substances chimiques toxiques sont libérées et ingérées, comme l’ammoniac et le cyanure d’hydrogène. Si vous avez l’habitude de mélanger cannabis et tabac, c’est encore pire, car le tabac comprend au moins 50 composés chimiques cancérigènes. En vaporisant votre cannabis, celui-ci est maintenu à une température inférieure à la température de combustion pour éviter que vous n’inhaliez tous ses éléments toxiques.
De plus, la vaporisation est plus efficace pour extraire les principes actifs du cannabis, comme le THC, le CBD ou CBG. Ainsi, le taux de cannabinoïdes contenus dans la vapeur peut atteindre 95% alors qu’il n’est que d’environ 12% en cas de combustion, car la grande majorité des cannabinoïdes sont détruits. La vapeur est donc bien plus pure que la fumée.
On peut aussi noter que le vaporisateur est bien plus discret qu’un joint. Si vous l’utilisez en extérieur, cela en sera fini des volutes de fumée facilement repérables et de l’odeur forte caractéristique du cannabis.
Enfin, la combustion détruit aussi les terpènes, hydrocarbures non nocifs qui donnent le goût, l’arôme et la saveur au cannabis et qui sont très fragiles par nature.
Un vaporisateur de cannabis, comment cela fonctionne ?
Il existe deux types de vaporisateurs de cannabis, les vaporisateurs de salon qui ont besoin d’être branchés à une prise électrique pour fonctionner et les vaporisateurs portables qui fonctionnent sur batterie. Ces deux types de vaporisateurs fonctionnent toujours selon l’un de ces trois procédés de vaporisation.
Par conduction
Ici, le cannabis est chauffé directement par contact avec la pièce chauffante du vaporisateur. C’est le procédé le plus simple à mettre en œuvre et qui aboutit logiquement aux vaporisateurs les moins chers du marché. Néanmoins, c’est aussi le procédé le moins efficace, car le contrôle de la température est plus délicat et le chauffage moins homogène, accroissant par là même les risques de combustion.
Par convection
Dans ce cas-là, il n’y a pas de contact direct entre le cannabis et l’élément chauffant du vaporisateur, c’est l’air chaud qui circule autour de la matière qui va en permettre une extraction optimale, car plus équilibrée, réduisant ainsi les possibilités de combustion. Le procédé de convection peut être manuel ou avec soufflerie. S’il est manuel, c’est l’utilisateur qui aspire directement la vapeur, souvent avec l’aide d’un tuyau, à la manière d’une chicha. Si le vaporisateur possède un système de soufflerie, celui-ci prend la forme d’une pompe ou d’un ventilateur qui débite un volume d’air chaud de manière uniforme et plus efficace. Cet air chaud va généralement sortir et être contenu dans un ballon doté d’un embout qui permettra ensuite à l’utilisateur de l’aspirer au rythme qu’il souhaite.
Par radiation
L’air chaud est ici produit par le rayonnement d’une ampoule halogène sans ultra-violets. Ce procédé peut être complémentaire de celui de convection.